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Cette rubrique présente les derniers résultats de campagne

 

Dakota Pipeline : la trêve à l'approche de Noël

Suite à la résistance non violente et héroïque des centaines de Sioux de Standing Rock et des "protecteurs de l’eau" à la construction de l’oléoduc du Dakota Access aux Etats-Unis, l’administration Obama a annoncé que certains permis nécessaires au projet ne seraient pas délivrés tant qu’une étude d’impact environnemental évaluant les routes alternatives ne serait pas réalisée.

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8 décembre 2016 Suite à la résistance non violente et héroïque des centaines de Sioux de Standing Rock et des "protecteurs de l’eau" à la construction de l’oléoduc du Dakota Access aux Etats-Unis, l’administration Obama a annoncé que certains permis nécessaires au projet ne seraient pas délivrés tant qu’une étude d’impact environnemental évaluant les routes alternatives ne serait pas réalisée. Loin d’être une victoire, cette décision n’ouvre qu’une période de trêve. Plus de 500 organisations appelaient fin novembre les banques à suspendre tout soutien au projet tant que les problèmes n’étaient pas résolus à la satisfaction des Sioux de Standing Rock. Si toutes les banques françaises ont répondu à cette lettre, aucune ne s’est engagée dans ce sens et les Amis de la Terre réitèrent donc cet appel.

Le 4 décembre, et suite à la résistance non violente et héroïque des centaines de Sioux de Standing Rock et des "protecteurs de l’eau" à la construction de l’oléoduc du Dakota Access au Nord du Dakota, l’administration Obama, à travers le corps des ingénieurs de l’armée des États-Unis, a annoncé que les permis nécessaires au passage de l’oléoduc sous le lac Oahe et la rivière Missouri ne seraient pas délivrés tant qu’une étude d’impact environnemental évaluant les routes alternatives ne serait pas réalisé.

Loin d’être une victoire, cette décision n’ouvre qu’une période de trêve qui ne doit pas nous faire oublier plusieurs choses :

1. Plus de 500 personnes, Sioux et "protecteurs de l’eau" sont aujourd’hui poursuivies pour avoir résister de manière pacifique au projet, beaucoup sont détenues dans des conditions inhumaines, et les forces de l’ordre, les mêmes qui sont responsables de lourdes violations de droits humains, maintiennent toujours un dispositif coercitif et de contrôle autour des campements des opposants au projet.

2. L’administration Obama s’est engagée à envisager d’autres tracés pour le pipeline, mais ne s’est pas engagée à annuler le projet si aucun nouveau tracé ne pouvait être trouvé et obtenir l’accord des promoteurs du projet. De plus, en janvier, l’administration Trump prendra le relais, et le futur Président lui-même a déclaré son soutien au projet.

3. Si la majorité des banques impliquées dans le projet ont fait savoir leur volonté d’aider à trouver une solution qui satisferait toutes les parties prenantes, aucune n’a répondu positivement aux demandes inscrites dans la lettre qui leur avait été envoyée le 30 novembre dernier, à savoir suspendre tout soutien au projet tant que les problèmes n’étaient pas résolus à la satisfaction des Sioux de Standing Rock.

La mobilisation continue et nous devons plus que jamais appeler les banques françaises à ne pas participer à de nouveaux versements au projet tant que la mobilisation des Sioux de Standing Rock et des protecteurs de l’eau continue et que les problèmes de violations des droits humains ne sont pas résolus.

Retrouvez l'article sur le site des Amis de la Terre France ici.

Ce ne sont pas les lanceurs d'alerte qu'il faut juger, mais l'évasion fiscale en bande organisée

A Dijon, Les citoyens et citoyennes ont décidé d’alerter le public sur le coût de l’évasion fiscale par une action non violente dans une agence BNP PARIBAS. Pourquoi avoir ciblé tout particulièrement cette banque alors que bien d’autres banques participent aux différents montages qui permettent cette sortie massive de capitaux vers les paradis fiscaux ?

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A Dijon, Les citoyens et citoyennes à l’initiative d’ATTAC21, des Amis de la Terre Côte-d’Or et de Nuit Debout Dijon ont décidé d’alerter le public sur le coût de l’évasion fiscale par une action non violente, ludique et décalée le samedi 10 décembre dans une agence BNP PARIBAS. Pourquoi avoir ciblé tout particulièrement cette banque alors que bien d’autres banques participent aux différents montages qui permettent cette sortie massive de capitaux vers les paradis fiscaux ?

C’est elle qui porte plainte contre Jon Palais. Jon a participé à une action citoyenne et pacifique de fauchage de chaises dans une agence BNP PARIBAS en janvier 2015. Cette action avait comme objectif d’alerter l’opinion publique sur l’évasion fiscale. Son procès aura lieu le 9 janvier 2017 à DAX. A cette période de Noel, où les médias communiquent sur la magie de la fête, les cadeaux, les lettres des enfants, il nous a semblé que bon nombre de citoyens pouvaient en profiter pour demander de trouver des fonds pour financer les services publics : hôpitaux, écoles, transports et la transition écologique … Et où les trouver sinon auprès des banques qui participent à l’optimisation fiscale et donc à la fuite de tout cet argent. C’est 60 à 80 milliards d’euros qui manquent chaque année au budget de l’état.

Nous menons cette action au grand jour dans une démarche non violente pour dénoncer l’impunité judiciaire dont jouissent les délinquants fiscaux et leurs complices et nous exigeons que les pouvoirs publics prennent enfin les mesures nécessaires pour en finir avec l’évasion fiscale. Nous voulons faire du 9 janvier à Dax le procès de l’évasion fiscale et non pas celui des lanceurs d’alerte. Seule une large mobilisation des citoyens peut faire évoluer la législation.

« Alors que la fraude aux prestations sociales représente 60 fois moins que la fraude fiscale, elle est de plus en plus traquée et stigmatisée. Les fraudeurs fiscaux, quant à eux, bénéficient d’un traitement de faveur et ne sont quasiment jamais condamnés. Nous pouvons lutter concrètement contre cette impunité fiscale : en renforçant les effectifs et les moyens de l’administration fiscale, de la police fiscale et du parquet financier qui traquent la délinquance financière mais aussi en condamnant plus systématiquement les fraudeurs et leurs complices, les banques et les cabinets d’affaire. Si des dizaines de milliards d’euros échappent encore au fisc annuellement, c’est uniquement le résultat de des décisions politiques.

Ce sont au minimum 100 milliards d’euros qui échappent aux caisses de l’état : 40 à 60 milliards d’euros par an à cause de l’évasion fiscale 60 à 80 milliards d’euros par an à cause de la fraude fiscale Par comparaison le déficit de l’état s’est élevé en 2015 à 77,4 milliards d’euros A propos de la fraude fiscale un calcul a été fait par « osons causer «  La fraude fiscale coute à chaque citoyen 136,24 euros par mois La fraude sociale coute à chaque citoyen 6,81 euros par mois.

Retrouvez l'article sur le site des Amis de la Terre France ici.

Dakota Pipeline : Les banques françaises complices de violations des droits humains

Les Amis de la Terre France, Oxfam France, en partenariat avec Fair Finance France, appellent les banques françaises à cesser tout nouveau versement au projet de pipeline « Dakota Access » (DAPL), dans le Dakota du Nord.

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Les Amis de la Terre France, Oxfam France, en partenariat avec Fair Finance France, appellent les banques françaises à cesser tout nouveau versement au projet de pipeline « Dakota Access » (DAPL), dans le Dakota du Nord. Face aux violations des droits des communautés autochtones mises en lumières par la tribu des Sioux de Standing Rock, ce projet doit être mis à l’arrêt tant que leurs revendications continuent de ne pas être prises en compte par les entreprises en charge du projet.

Quelques mois après l’adoption de l’Accord de Paris par 195 pays réunis à la Conférence des Nations Unies sur le changement climatique (COP21) en décembre 2015, 17 banques internationales signaient un prêt de 2,5 milliards de dollars au DAPL - un projet d’oléoduc souterrain devant traverser quatre États américains et acheminer chaque jour un demi-million de barils de pétrole extrait dans le Dakota du Nord, à la frontière canadienne, jusque dans l’Illinois, plus au sud.

Parmi elles, les 4 plus importantes banques françaises : BNP Paribas, Crédit Agricole, Société Générale et Natixis, pour un apport respectif d’environ 120 millions de dollars.

Un projet déjà responsable de lourdes violations de droits humains

La construction du pipeline à travers la réserve Sioux de Standing Rock constitue une menace pour l’approvisionnement en eau potable, les services médicaux et sociaux et d’importantes ressources culturelles des communautés y habitant. Le pipeline traverserait en effet des terres non cédées et des territoires sacrés ; déjà des cimetières et autres sites culturels de haute importance pour les communautés ont été profanés.

Initialement, le pipeline devait traverser la rivière Missouri à proximité des villes de Bismarck et Mandan. Suite à l’opposition des conseils municipaux, liées notamment aux risques de contamination des réserves d’eau potable, le pipeline a été détourné vers la réserve Sioux de Standing Rock. Là se trouve le cœur du problème : l’absence de consultation, en opposition totale avec la Déclaration des Nations Unies sur les droits des communautés autochtones, dont notamment celui à l’autodétermination et au consentement libre, préalable et éclairé concernant l’usage de leurs terres traditionnelles. Aucune enquête quant aux impacts possibles du projet sur les ressources culturelles et l’environnement n’ont été menées.

Contesté depuis ses débuts en juillet 2014 par les Sioux de Standing Rock, et malgré les recours juridiques, la construction du DAPL a débuté en mai 2016. Le projet catalyse aujourd’hui les luttes des communautés autochtones pour leurs droits et leur auto-détermination, avec plus de 280 tribus du monde entier ayant apporté leur soutien .

La réponse de la compagnie et des autorités locales a été similaires à ce qui peut être observé ailleurs dans le monde : des tentatives pour criminaliser la protestation et la limitation de l’accès au terrain pour évaluer la situation. Le conflit a dégénéré ces derniers mois lorsque plus de 100 officiers anti-émeutes, équipés de fusils automatiques, équipements blindés et bulldozer ont répondu par l’usage de la force à une occupation pacifiste des lieux de construction. Plusieurs protestants non-violents et journalistes font aujourd’hui l’objet de poursuites judiciaires.

Pour que les violations cessent, les banques doivent retirer leurs soutiens au projet

Au-delà des impacts sur le climat, c’est donc en solidarité avec la tribu des Sioux de Standing Rock et pour le respect des droits des communautés autochtones que nous appelons les banques à se retirer immédiatement de ce projet. Ce qui se passe aujourd’hui dans le Dakota du Nord pourrait très bien se dérouler n’importe où ailleurs dans le monde, lorsque les intérêts économiques des entreprises extractives s’opposent aux droits des communautés autochtones et leur refusent leur droit de participer réellement aux décisions qui affectent leurs vies et leur environnement.

Ces multiples violations des droits humains sont inacceptables et les banques françaises ne sauraient maintenir leur soutien à ce projet sans renier leurs engagements en faveur du respect des droits de l’homme. BNP Paribas, Crédit Agricole, Société Générale et Natixis ont toutes signé les Principes de l’Equateur qui établissent des règles de conduite propres au respect des droits des communautés autochtones.

La première erreur des banques françaises fut de soutenir ce projet alors que ces risques étaient, dès le début, incontestables. Ne pas suspendre aujourd’hui leur participation au projet tant que les demandes de la tribu des Sioux de Standing Rock ne sont pas respectées serait se rendre complice des violations des droits des communautés autochtones et des opposants non-violents.

Plusieurs organisations, dont les Amis de la Terre France, appelaient déjà il y a une semaine les banques françaises et les 9 autres institutions financières impliquées dans le projet, bien qu’ayant adopté les Principes de l’Equateur, à ne pas participer aux prochains versements du prêt prévu et à exiger de ses promoteurs qu’ils suspendent la construction du pipeline tant que les droits de la tribu des Sioux de Standing Rock ne sont pas respectées. La banque norvégienne DNB répondait immédiatement vouloir reconsidérer sa participation au projet, quand la banque néerlandaise ING indiquait qu’elle userait de son influence pour trouver une solution à cette situation. Les banques françaises sont quant à elles restées silencieuses.

Nous réitérons aujourd’hui notre appel aux banques françaises à ne plus allouer de nouveaux versements au projet, en solidarité avec la tribu des Sioux de Standing Rock, et alors que des dizaines d’actions à travers le monde sont organisées aujourd’hui pour demander l’arrêt du projet .

De telles violations étant malheureusement habituelles dans ce type de projet, et considérant l’urgence climatique actuelle, nous demandons également aux banques françaises l’arrêt de leurs financements de projets à de nouvelles infrastructures d’énergies fossiles.

Retrouvez l'article sur le site des Amis de la Terre France ici.

Des militant-e-s des Amis de la Terre France et d'ANV COP21 transforment une agence de BNP Paribas en centrale à charbon

Très tôt ce matin, un groupe de militant-e-s pour la justice climatique a transformé une agence de BNP Paribas en centrale à charbon : une action symbolique pour dénoncer les financements cachés de la banque à ce secteur.

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A Saumur, le 4 novembre 2016 - Très tôt ce matin, un groupe de militant-e-s pour la justice climatique a transformé une agence de BNP Paribas en centrale à charbon : une action symbolique pour dénoncer les financements cachés de la banque à ce secteur.

Après être grimpé sur le toit, un groupe de militants d’Angers et de Nantes, membres des Amis de la Terre France ou d’ANV-COP21, ont déroulé une immense banderole avec le message « BNP STOP CHARBON ». Au-dessus de la banderole, une cheminée noire de 3m de haut, abritant un fumigène, a libéré une épaisse fumée pendant quelques minutes.

Clotaire Cosnard, un des militants qui a participé à l’organisation et à la tenue de l’action explique : « Notre collectif a déjà organisé un lacher de ballons noirs en avril 2016, dans une agence BNP d’Angers, pour dénoncer le soutien de cette banque au secteur du charbon. Nous avions promis de continuer tant que BNP ne respectera pas ses engagements sur le climat : c’est ce que nous avons fait aujourd’hui et nous ne lâcherons rien ! »

Cette action non-violente arrive suite à la publication d’une note des Amis de la Terre France, en partenariat avec Fair Finance France, BankTrack et la fondation Development Yes – Open Pit No, sur les promesses non tenues des banques françaises en matière climatique, en particulier BNP Paribas. « Cela fait maintenant un an que BNP Paribas s’est engagée à ne plus financer les entreprises qui ne se diversifient pas en réduisant leurs activités dans le charbon. Pourtant BNP Paribas n’a toujours pas exclu une entreprise comme PGE, premier producteur d’électricité à base de charbon en Pologne...et qui a des projets d’investissements importants dans le secteur » explique Lucie Pinson, chargée de campagne Finance privée « Si BNP Paribas pense pouvoir s’engager publiquement pour le climat puis continuer en toute opacité de financer les entreprises comme PGE, elle se trompe » rajoute-t-elle.

Les Amis de la Terre France et leurs partenaires, demandent donc à BNP Paribas de mettre un terme à l’ensemble de ses soutiens au secteur du charbon, et de façon immédiate à exclure PGE de son porte-feuille de clients.

Retrouvez l'article sur le site des Amis de la Terre France ici.

Climate Finance Day : l'heure pour BNP Paribas de tenir (enfin) ses promesses

La veille de l’entrée en vigueur de l’Accord de Paris et du Climate Finance Day, les Amis de la Terre France appellent les banques françaises à accélérer l’adoption et l’application de mesures de réduction de leurs soutiens aux énergies fossiles.

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Montreuil, le 3 novembre 2016. La veille de l’entrée en vigueur de l’Accord de Paris et du Climate Finance Day, les Amis de la Terre France appellent les banques françaises à accélérer l’adoption et l’application de mesures de réduction de leurs soutiens aux énergies fossiles. Dans une note publiée aujourd’hui en partenariat avec BankTrack, Fair Finance France et la fondation polonaise Development YES - Open-Pit Mines NO, ils démontrent que non seulement les mesures déjà prises ne sont pas à la hauteur de l’urgence climatique, mais surtout qu’elles tardent à être respectées. Dans leur viseur, le premier financeur français du charbon, BNP Paribas, qui continue d’enfoncer la Pologne dans sa dépendance au charbon malgré ses engagements de 2015.

A l’occasion de l’entrée en vigueur de l’Accord de Paris et du Climate Finance Day qui se tiendra demain à Casablanca, les Amis de la Terre, en partenariat avec Fair Finance France, BankTrack, et la fondation polonaise Development YES Open-Pit Mines NO (DY-OPMN), publient une note qui dresse le bilan des actions des banques françaises dans la réduction de leurs impacts climatiques un an après la COP21.

« Tenir les objectifs de l’Accord de Paris nécessite certes que les banques adoptent des politiques qui excluent l’industrie du charbon de leurs financements, mais aussi qu’elles les mettent en œuvre. Or, un an après la COP21, on s’aperçoit que, non seulement les mesures adoptées par les banques sont insuffisantes pour répondre à l’urgence climatique, mais surtout, qu’elles tardent à être mises en œuvre » commente Lucie Pinson, chargée de campagne Finance privée aux Amis de la Terre, qui poursuit :

« La lenteur de BNP Paribas à exclure les entreprises qui développent de nouveaux projets charbon en cohérence avec son engagement à ne plus soutenir celles qui ne se diversifient pas en réduisant leurs activités dans le charbon questionne même la volonté de BNP Paribas de respecter sa politique. Par exemple, comment se fait-il que BNP Paribas n’ait pas déjà exclu PGE, l’’entreprise polonaise qui produit déjà 85% de son électricité à partir de charbon mais prévoit d’orienter plus de 83% de ses nouveaux investissements dans le charbon ? N’oublions pas que BNP Paribas s’est engagée à ne plus financer directement de nouveaux projets de centrales et mines de charbon dans les pays à hauts revenus, comme la Pologne, et que continuer de le faire via des soutiens indirects est complètement hypocrite ».

La note analyse en détail l’application faite par BNP Paribas - première banque française en termes de financements au charbon avec 11 milliards d’euros de soutiens à cette industrie entre 2009 et 2014 - des engagements adoptés en 2015 en se penchant sur un cas d’étude emblématique dans l’Union Européenne, la Pologne.

« En soutenant le plus grand producteur d’électricité qui construit de nouvelles infrastructures de charbon - dont deux mines à ciel ouvert et deux centrales à charbon - et maintient à flots le secteur minier qui s’effondre, BNP Paribas fait le jeu d’une industrie enlisée dans le passé et agit contre les communautés polonaises qui aspirent à un futur plus sain et plus propre. BNP Paribas doit écouter la population dont la majorité souhaite que les nouveaux investissements soient dirigés vers l’économie de demain, fondée sur l’efficacité énergétique et les énergies renouvelables, et doit donc exclure PGE de ses soutiens » ajoute Kuba Gogolewsk, chargé de campagne Finance à DY-OPMN.

Au-delà du cas de BNP Paribas en Pologne, les Amis de la Terre France évaluent et comparent aussi l’ensemble des mesures adoptées par les banques françaises depuis 2015 afin de réduire leurs soutiens au charbon. Le verdict est clair : malgré des avancées certaines, les banques françaises financent toujours le développement d’un secteur dont il faut sortir au plus vite pour atteindre l’objectif des 1,5°C. Elles doivent donc relever le niveau d’ambition des mesures qu’elles adoptent, accélérer leur révision, et surtout les appliquer.

Retrouvez l'article sur le site des Amis de la Terre France ici.